Les personnes atteintes d’un mal de dos ou mal du siècle souffrent fréquemment le martyr après un voyage. Est-ce donc une raison d’y renoncer ? Bien sûr que non ! Avec quelques précautions, vous pouvez voyager sans inquiétudes avec cette pathologie.
Évitez autant que possible les voyages en voiture
Il est vrai que voyager en voiture est le meilleur moyen pour bien profiter d’un voyage puisque la route propose toujours de nouveaux horizons. De plus, cela permet de faire des économies. Par contre, ce n’est pas une bonne alternative si on a un mal de dos, surtout si la route est longue. Dans un tel cas, il faut privilégier les moyens de transport confortables et rapides, comme l’avion ou bien le TGV s’il y en a.
Que faut-il faire si on n’a pas le choix que de prendre la route ?
Pour une raison ou une autre, il se peut bien qu’on n’a pas le choix que de voyager en voiture. Si vous souffrez d’un mal de dos et que vous devez faire face à ce genre de problème, optimisez le confort de votre siège.
Voici les deux choses que vous devez avoir pour ce faire :
- Un coussin de voyage
Si vous avez oublié d’en apporter un avec vous avant de partir, il peut bien exister sur les routes des magasins qui en offrent une large gamme. Cet accessoire est, la plupart du temps, rond ou carré mais il existe aussi d’autres formes : en cœur, etc. Le plus important c’est le creux se trouvant à l’intérieur qui permet de maintenir votre position assise.
- Une ceinture lombaire
Cette petite merveille, conçue pour la première fois dans les années 1960, réduit à néant le risque de survenance de votre mal de dos tout au long de la route et une fois arrivé à destination. Ceci grâce à ses trois mécanismes d’action:
– Le rééquilibrage des charges et des pressions sur les disques intervertébraux qui permet la solidarisation des muscles abdominaux et ceux de la colonne vertébrale. Ce qui soulage immédiatement les douleurs lombaires.
– La limitation des mouvements. La ceinture lombaire joue le rôle de tuteur qui empêche ce qui le porte de faire des mouvements susceptibles d’être nocifs pour son dos.
– La sensibilisation des nerfs et des muscles du patient.
Toutes les ceintures lombaires ne sont pas les mêmes. Il y a d’abord des petites et grandes. Chaque utilisateur doit alors choisir celle appropriée à sa morphologie pour que cet accessoire puisse bien remplir ses fonctions. Par exemple, si sa taille est en dessous d’1m 60, il devra prendre une ceinture lombaire de 21 centimètres.
Sinon, il devra s’orienter vers celle qui a une hauteur supérieure. On fait également une différenciation entre 3 morphologies de personnes : les classiques, celles qu’on considère comme atypiques désignant les patients qui mesurent plus d’1 m 90, ceux aux hanches larges, ayant une lombalgie basse ou haute, ou encore les personnes âgées qui présentent une scoliose.
Et la dernière morphologie concerne les femmes enceintes qui possèdent une ceinture spéciale adéquate à la forme de leur ventre. Enfin, une distinction étant faite entre les douleurs passagères et chroniques. S’il ne s’agit que d’une prévention d’une gêne occasionnelle, il faut acheter une ceinture à port intermittent qui peut être enlevée à tout moment. Par contre, si le mal de dos est permanent, c’est-a-dire si vous en souffrez même en dehors d’une position assise prolongée comme durant un voyage, il est vivement conseillé de prendre une ceinture lombaire conçue spécialement pour cela.
Pour votre information, cette ceinture se met au niveau ombilical. En ce qui concerne le côté dorsal, le bas doit se placer au-dessus du sacrum pour que la zone lombaire soit totalement couverte. Le matériel étant mis en place, vous n’aurez plus alors qu’à poser votre colonne vertébrale entre les deux baleines centrales. S’agissant particulièrement les ceintures lombaires des femmes enceintes, elles ont été spécialement conçues de manière à ce qu’elles se ferment juste au-dessous du ventre.
Les précautions à prendre avant, durant et après le voyage
- Avant de partir
On a dit un peu plus haut que la meilleure alternative pour une personne souffrant d’un mal de dos est le moyen de transport rapide. Ce qui ne veut pour autant pas dire qu’en choisissant cette option, elle devra délaisser les petits exercices qui sont les solutions de base pour vaincre cette pathologie. Elle devra se lever de temps en temps, tout comme ceux qui voyagent en voiture. Concernant les mouvements à effectuer durant le voyage, il est vivement recommandé de les demander à un spécialiste : un ostéopathe ou bien un kinésithérapeute, avant le départ. En effet, des mauvaises manipulations peuvent vous causer de graves problèmes. Si vos problèmes se compliquent n’hésitez-pas à consulter un ostéopathe en urgence.
Pour ceux qui comptent sortir du pays et prendre l’avion, n’oubliez pas de glisser dans votre sac l’ordonnance de vos médicaments car on pourrait bien vous le demander à l’aéroport. Dans certaines destinations, la douane réclame même un certificat attestant ce genre de problème, en anglais. Alors, informez-vous bien sur le sujet avant de partir et demandez à votre médecin de vous en procurer un en cas de besoin.
- Le long du voyage
D’abord, lorsque vous vous asseyez, restez bien droit à votre place. Ensuite, marchez de temps en temps tout en faisant les petits exercices recommandés par le spécialiste que vous avez consulté avant le départ. Il est évident que les patients qui voyagent en voiture, en transport commun, ne pourront pas suivre ce conseil.
Ils devront effectuer des petits mouvements réguliers sur place. Toutefois, ils n’échapperont pas pour autant au mal de dos en faisant cela. Et c’est la notamment l’intérêt de la ceinture lombaire, capable de soulager cette douleur en un rien de temps.
Si vous comptez voyager en avion, le mieux est de réserver un siège près du couloir pour éviter le dérangement du passager qui se place à côté de vous. Bien sûr, cette précaution ne concerne pas les voyageurs en première classe qui n’auront pas du tout du mal à se déplacer durant le vol.
Enfin, quel que soit le moyen de transport de votre choix, vous devrez toujours vous munir d’un coussin gonflable pour maintenir bien droit votre cervical pendant que vous dormez.
- Une fois arrivé à destination
Les petits exercices qu’on vous a conseillés doivent faire parties intégrantes de votre vie si vous voulez vaincre votre mal de dos. Ajouté à cela, les petites précautions au quotidien ayant pour but de prévenir ce genre de problème.
Les bonnes positions et les bons mouvements au quotidien pour contrer le mal de dos
- Lorsque vous êtes assis, restez toujours bien droit. Placez, si besoin, une serviette roulée ou bien un coussin au niveau des lombaires. Gardez aligné la tête et le bassin. Enfin, évitez les jambes croisées. Au lieu de faire cela, placez-les de telle sorte qu’elles forment un angle droit.
- Lorsque vous vous allongez, vous pouvez dormir sur le côté, le ventre ou bien le dos. Enfin, le choix vous revient. Oubliez juste le dos creusé.
- Si vous devez ramasser une chose au sol, gardez votre dos droit. Vous avez le choix entre plusieurs options pour ce faire. D’abord, il y a la position appelé : « balancier » qui consiste à se pencher en avant, tout en pliant une jambe et en soulevant l’autre tendue en arrière. Ensuite, il y a le « chevalier servant » consistant à s’agenouiller près de l’objet à ramasser. Et enfin, il vous est possible de plier les deux jambes, mais en gardant toujours votre dos bien droit.
- Si vous devez rester debout, le principe est l’alignement nuque-bassin-pieds. Et quand vous portez quelques choses, n’oubliez pas la rétroversion du bassin.
Les réflexes dans la vie de tous les jours pour prévenir le mal de dos
- Rester dans une même position longtemps est à éviter. Aussi, bougez-vous et marchez souvent. Cela vaut d’autant plus au travail, dans la voiture, etc.
- Faire du sport est bien pour la santé. Seulement, quand on a un mal de dos, il faut éloigner de l’esprit les sports trop violents. Lorsque vous faites de la course à pieds, optez pour de bonnes chaussures running.
- Faites les tâches nécessitant un effort physique (tondre la pelouse par exemple) de manière fractionnée.
- Pensez à porter une ceinture lombaire si vous voulez effectuer certaines activités demandant un long travail du dos, comme le jardinage.
- Le matin, quand vous vous réveillez, étirez toujours votre dos pour remobiliser vos articulations qui sont restées trop longtemps dans une même position.
- Les disques intervertébraux, jouant un rôle d’amortisseur des vertèbres, contiennent à 80 % d’eau. Ils souffriront donc si vous ne hydrater pas suffisamment. Alors, faites chaque jour une bonne cure d’eau.
- Sachez également que le tabac endommage ces disques et augmente donc les risques de mal de dos.
- Le stress aussi favorise le mal du siècle. Apprenez donc à le gérer en faisant de temps en temps des activités relaxantes : yoga, thalassothérapie, méditation, sophrologie, etc.
- Optez pour une alimentation équilibrée.
En suivant ces quelques conseils, vous pourrez être sûr que votre mal de dos ne surviendra plus que très rarement. Et même si un tel cas se présente, vous pourrez toujours vous rendre chez un spécialiste du mal de dos. Si vous ne savez pas qui consulter, cette petite explication peut vous éclairer.
Il existe trois types de mal de dos selon sa localisation le long de la colonne vertébrale: la lombalgie, la plus fréquente, quand la douleur se situe au niveau des vertébrés lombaires, la cervicalgie quand la personne souffre au niveau de la cervicale et de la nuque, et enfin, la dorsalgie quand la douleur se localise au milieu du dos. On va laisser de côté ces deux derniers cas qui sont assez rares et on va se focaliser sur la lombalgie qui touche les 93 % des français.
Il en existe 3 stades :
- La lombalgie aiguë ou lombalgie commune
On parle de lombalgie commune du premier jour de la survenance des douleurs au 4 ou 6e semaine. Devant cette situation, les gens ont tendance à se mettre en repos. Or, dans un tel cas, il faut tout de suite traiter la douleur pour que la maladie ne s’empire pas. Le premier réflexe à avoir est de voir un médecin généraliste.
Il va vérifier s’il s’agit bien d’une lombalgie commune. Il va, en même temps, éliminer les autres causes de la douleur et rechercher d’autres signes qui pourront bien faire basculer cette maladie dans la chronicité. Le but de cette première intervention est d’atténuer la douleur à l’aide des anti-inflammatoires ou d’analgésiques et de montrer au patient les bonnes postures à adopter.
Dans la majorité des cas, la lombalgie s’arrête bien avant les 6 semaines.
- La lombalgie subaiguë
On dit que le patient souffre d’une lombalgie subaiguë lorsque la douleur ne s’arrête pas dans les 4 à 6 semaines et dure encore 12 semaines. Si un tel désagrément se présente, le médecin généraliste peut prescrire au patient des séances de kinésithérapie ou d’ostéopathie pour que celui-ci reste actif. Ces spécialistes en mal de dos vont lui faire des massages manuels précis pour éliminer sa souffrance. Ils vont également lui conseiller les postures à prendre et à éviter.
- La lombalgie chronique
Il s’agit d’une lombalgie chronique lorsqu’une personne souffre d’une douleur lombaire plus de 3 mois après ces quelques interventions. A ce stade, le médecin généraliste peut bien imposer des examens d’imagerie médicale pour affiner le diagnostic. Il peut également diriger le patient vers un rhumatologue qui prend particulièrement en charge les lombalgies récidivantes ou chroniques.
Ce dernier pourra aussi prescrire plusieurs examens poussés pour connaître la source du mal de dos, notamment un bilan postural. Selon le résultat de cet examen, il pourra décider une chirurgie dorsale, comme il pourra envoyer le patient vers un centre d’expert pluridisciplinaire, non pas pour éliminer la douleur, mais pour qu’il arrive à mieux la gérer et donc la diminuer.
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